Liceu francez ne Korce!

bLuE IcE

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Re: Liceu francez ne Korce!

ne lice dmth elea na fal...
po ky eshte nik se emrin kushedi si e ke...
po e ne matura 2002 kemi qene po sbaj mend una qe ne lice,dmth klasa e liceut te kish ndonje person me kete emer... :rolleyes: :rolleyes:
 

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Re: Liceu francez ne Korce!

Bonjour Liceista
Po ju liceista keni qene apo çfare?
ç jane keto "Ciao","hi" "thnx" etj,etj???
Flisni frengjisht more se na turperuat.
Elea mire se erdhe ne Liceu,po me pare duhet te prezantohesh.
 

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Re: Liceu francez ne Korce!

Favorisé par le Lycée Français de Korça, entre 1917 et 1939, (voir Bref Historique) l'enseignement du français s'est poursuivi même pendant le système totalitaire en Albanie. On estime qu'aujourd'hui, plus de 30 % de la population parle le français, la langue française occupant une place de tout premier ordre chez les principaux dirigeants politiques du pays. Nombre d'intellectuels et de dirigeants ont mené des études supérieures en France, comme p.ex. le Président de la République, le Président du Parlement Albanais, plusieurs ministres, le Recteur de l'Université de Tirana, etc. La création des sections bilingues, la présence d'enseignants français au sein des universités, la distribution de manuels scolaires du ministère français de l'Education sont très bien accueillies par les jeunes qui y voient un moyen d'améliorer leur avenir professionnel et culturel. Actuellement, le gouvernement albanais favorise le développement des filières d'enseignement du français, avec des enseignants albanais ayant bénéficié de stages de formation en France. Ces filières ont vu le jour initialement dans un lycée de Tirana et également à Korça.

Le français en tant que matière d'enseignement se voit aujourd'hui comme 1ère ou 2ème langue selon le cursus de l'étudiant.
 

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Re: Liceu francez ne Korce!

Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée d'Orient passe par l'Albanie et fonde la "République française de Korça", dont il subsistera, après l'armistice, un lycée français. Dans les années 1920-1940, la législation albanaise existait en deux langues, albanais et français, afin de rapprocher la législation des deux pays (Albanie et France). Pendant cette période, de nombreux étudiants reviennent de France et contribuent à créer une société nouvelle, européenne. De 1900 jusqu'en 1945, tous les documents destinés à la correspondance avec l'étranger étaient rédigés en français. Après la chute du nazisme et du fascisme, seuls les francophones gardent un rôle significatif dans la nouvelle société albanaise. Du lycée français de Korça sortira l'élite du pays, jusque et y compris les dirigeants de l'Albanie communiste comme Enver Hoxha. A la tête de la délégation albanaise à la Conférence de la Paix à Paris, en 1946, il tient son discours en français. En 1960, après la rupture avec l'URSS et le reste du bloc communiste, la seule destination autorisée pour les étudiants privilégiés par le régime a été la France, qui, dans les années 1960-1980, a favorisé cette ouverture en accordant de nombreuses bourses d'études.
 

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Enseignement bilingue
Albanie : des sections d’excellence

Après cinquante ans d’isolement, l’Albanie a renoué avec l’Europe occidentale et fait revivre une authentique tradition francophile et francophone. Voici cinq ans, deux lycées de prestige ont ouvert des sections bilingues albano-françaises et parmi les élèves de la première promotion, une vingtaine d’entre eux poursuivent des études universitaires en France.

Janvier-février - N°331


Au cours des siècles, la France et l’Albanie ont entretenu des relations épisodiques mais profondes. Mais c’est pendant la Première Guerre mondiale, lorsque l’Armée d’Orient occupa la ville de Korça, que l’influence française atteignit son apogée. L’empreinte française dans cette ville fut forte et durable. Un lycée français naquit en 1917. L’enseignement, fortement nationaliste, a contribué à l’éveil du nationalisme albanais. Ce lycée, ouvert jusqu’en 1939, allait former l’élite du pays pour les années à venir. La France, dans l’esprit des Albanais et en particulier celui des habitants de Korça, garde un grand prestige, bien qu’une politique de long isolement n’ait donné aucune chance aux relations franco-albanaises de progresser. Cette période est désormais révolue et l’ouverture de deux sections bilingues albanaises en 1998, l’une à Korça, l’autre à Tirana, permet de renouer avec la tradition du lycée français de Korça.
Les classes bilingues ont été mises en place à la lumière des expériences d’autres pays, mais en tenant compte de nos particularités. Nous avons même admis des variantes de fonctionnement dans nos deux établissements. En effet, la section bilingue de Korça s’est ouverte au lycée « Raqi Qirinxhi », lycée « général », cependant que celle de Tirana est installée au lycée « Asim Vokshi », lycée « de langues étrangères ».

À Korça, une dominante scientifique

Les élèves sont recrutés sur la base d’un concours qui comprend une épreuve de français et de mathématiques. Nous accueillons tous les élèves motivés, quelle que soit la situation socioculturelle de leur famille, à condition qu’ils aient une formation francophone basée sur les cursus de « l’école de 8 ans » (élèves de 6 à 14 ans) et de l’Alliance française de notre ville. Les chances sont égales pour tous.
Nous avons exclu l’année « zéro » (année préparatoire très fréquente dans les pays voisins où les élèves, pendant une année, apprennent le français à raison d’une vingtaine d’heures par semaine) afin de « gagner » une année très précieuse pour le budget des parents.
Au cours des quatre années du cursus bilingue, l’enseignement du français est assuré à raison de huit séances de 45 minutes par semaine, soit un volume de 280 heures annuelles. A la fin de l’année scolaire, s’ajoutent, durant les trois premières années, 80 heures enseignées pendant un mois d’été. Ainsi au bout de quatre ans de lycée, qui prolongent l’enseignement reçu à « l’école de 8 ans » à raison de 3 heures par semaine, les élèves ont suivi plus de 2 000 heures de français sur une période de dix ans d’études.
Nous avons des élèves motivés. Ils travaillent en demi-groupes pendant les cours de français. Pendant trois années consécutives, les élèves des classes bilingues ont été lauréats de concours réalisés par l’Alliance française de Paris, par l’Association « Amitié-Partage », par l’Ambassade du Canada…
Notre lycée étant à dominante scientifique, les disciplines enseignées partiellement en français sont essentiellement les maths, la physique, l’informatique. Mais l’histoire est aussi concernée ; les programmes nationaux en vigueur sont respectés. Le recrutement des enseignants de ces disciplines non linguistiques (DNL) était un problème assez difficile à résoudre : il fallait trouver des enseignants compétents, à la fois bons professeurs dans les disciplines concernées et possédant un niveau solide en français. Nous l’avons résolu dans un premier temps, mais ce problème se pose de plus en plus fréquemment. En 2002, les 25 élèves de la première promotion ayant terminé le cursus bilingue ont réussi le baccalauréat mention « bilingue », celle-ci figurant sur un certificat délivré par le Service Culturel de l’Ambassade de France. Douze parmi eux poursuivent des études universitaires en France. Nos anciens élèves obtiennent de bons résultats dans les différentes universités albanaises, et même en France.
Par ailleurs, l’enseignement bilingue ne se comprend pas sans activités culturelles. Six concours ont été organisés en 2003, ainsi que des spectacles. En outre, un jumelage existe entre notre lycée et le lycée « Le Verrier » de Saint-Lô, en Normandie, ce qui a déjà permis des voyages de classes, et l’attribution, chaque année, d’une bourse pour classes préparatoires aux grandes écoles de commerce destinée à l’un de nos meilleurs élèves de notre lycée.

Les lettres à l’honneur à Tirana

Notre section bilingue, qui comprend actuellement 172 élèves, a été ouverte dans un lycée de « langues étrangères ». Pour pouvoir y accéder, les élèves se soumettent à un concours d’entrée, avec des épreuves de français (50% du total), et des épreuves de diverses matières au programme de « l’école de huit ans ». À la dernière rentrée de septembre 2003, nous avions 33 candidats pour 18 élèves sélectionnés pour Tirana, ce nombre de candidats étant nettement supérieur à celui des années précédentes, ce qui est évidemment un signe de succès pour notre enseignement. Nous complétons ensuite une classe de 35 élèves environ avec des jeunes venant d’autres régions de l’Albanie, car nous sommes un lycée national.
Une fois sélectionnés, nos élèves effectuent leur « année zéro », une mise à niveau linguistique avec 18 heures de français par semaine, ce qui porte à cinq ans la durée du cursus. En deuxième année, les élèves sont en état d’apprendre des disciplines non linguistiques en français : l’histoire, la géographie, et la physique. À Tirana, nous avons fait un choix particulier : quatre professeurs de français enseignent l’histoire en français, faute de professeurs d’histoire ayant une aisance suffisante dans cette langue. Ces enseignants se sont spécialisés chacun dans une année du cursus et donc dans une époque historique. Ils ont fait des stages de formation et ont assisté à des cours d’histoire dans des lycées en France. La géographie est également enseignée par un professeur de français. Après quatre ans de travail, on peut dire que les résultats ont été satisfaisants. En juillet nous avons organisé la remise des diplômes et des certificats « mention bilingue » à nos premiers bacheliers. Tous ceux qui ont sollicité une inscription ont été admis et actuellement huit d’entre eux continuent leurs études à Paris, Grenoble, Nancy et Strasbourg.

Le nécessaire soutien de la France

Le soutien de la France pour la réalisation de nos objectifs est pour nous de plus en plus évident. La formation des enseignants est un axe prioritaire. Elle se fait de diverses manières : séminaires sur place pour des mises en commun d’expériences, stages linguistiques et pédagogiques en France, séminaires au niveau régional en Macédoine. L’accent est mis sur les DNL : entre autres actions, des stages en France en IUFM (de 2003 à 2005) permettront aux enseignants d’avoir un contact direct avec la langue française, leur donneront accès aux manuels et à la méthodologie, ainsi qu’à des séances d’observation dans leur discipline, de classes de collègues français expérimentés. La plupart de ces actions ont lieu dans le cadre d’un projet régional commun avec la Macédoine, ce qui a donné une nouvelle dynamique à notre travail de formation continue. La présence d’un « natif francophone » dans ces sections, depuis leur ouverture, joue également un rôle très important.

Mais les problèmes à résoudre restent très (trop) nombreux. Ainsi par exemple :
- L’émigration des professeurs des DNL qui partent après avoir été formés est un handicap majeur pour notre travail.
- Les professeurs n’ont ni décharges horaires au niveau institutionnel, ni primes comme leurs collègues d’autres pays ou, comme en Albanie, ceux des sections bilingues italo-albanaises qui sont subventionnés par l’Italie. La France peut et doit aider dans ce sens puisque l’enseignement bilingue intéresse la francophonie.
- Les manuels de DNL posent problème : soit ils sont absents, soit ils sont traduits de l’albanais. On ne peut utiliser les manuels français que pour les parties des programmes communes à la France et à l’Albanie.
- Nous n’avons pas actuellement accès à Internet pour des raisons financières. Ce serait pourtant essentiel, en particulier pour la recherche de documents pédagogiques, la mise en réseau de fiches au niveau régional, etc.
- Nous subissons une rude concurrence de la part de l’anglais et de l’italien qui bénéficient d’un soutien financier très important venant de leurs états respectifs, ou d’ONG.
- Enfin, pour la continuité de ces sections, il faut une volonté politique. La Convention entre la France et l’Albanie relative aux sections bilingues « traîne » pour des raisons absurdes dans les tiroirs du Ministère de l’Education de l’Albanie. Ce vide institutionnel nuit énormément à notre travail et à la francophonie de notre pays.

Pourtant, dans un contexte d’ouverture à l’international, l’enseignement bilingue représente à nos yeux un enjeu très important qui doit être pris en considération et se développer à tout prix.


Kiço XEGA
Professeur de français au lycée « Raqi Qirinxhi », ancien responsable des sections bilingues de Korça (Albanie)

Albana BEJA
Professeur de français et d’histoire au lycée « Asim Vokshi », Vice-Directrice de la section bilingue de Tirana (Albanie)
 

bLuE IcE

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ça va o po si..
bonjour dhe sikur spo shikoj njeri ketej un..cdo te thote kjo keni ikur per pushime...!
 

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Re: Liceu francez ne Korce!

Peshendes gjith liceistet e matures 2002 te liceut Francez ne Korces me nje poezi dashurie: /pf/images/graemlins/laugh.gif /pf/images/graemlins/laugh.gif

Des paroles de douceur,
Des moments de bonheur.
Des regards échangés,
Un zeste de complicité.
Des étoiles dans les yeux,
La joie d'être deux.
Main dans la main,
Suivre le même chemin.
Des rêves plein le coeur,
Que du plaisir, aucune rancoeur.
Aimer et oublier
Les blessures du passé.
Juste la magie de l'amour,
Une belle vie pour toujours :thumbsup:

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web page web page

État de la péninsule balkanique, l'Albanie (28 748 km2) [1999], est limitée au nord et à l'est par le Kosovo et la Macédoine, au sud par la Grèce, et donne à l'ouest sur la mer Adriatique.

Géographie physique
Le pays s'étend de la latitude de Corfou (île de Grèce) au lac de Shkodër (Shkodra), et de l'Adriatique (canal d'Otrante) aux lacs d'Ohrid (311 km²) et de Préspa (274 km²), traversés par la frontière avec la Macédoine. Les deux tiers du territoire sont des montagnes, qui pointent à plus de 2 500 m (au nord-est du pays, le Korab culmine à 2 751 m). Ces chaînes, qui prolongent le système dinarique, font de l'Albanie un pays cloisonné, aux vallées étroites empruntées par des fleuves au débit torrentueux dont les principaux sont le Drin, le Seman, le Shkumbin et la Vijosë (Vjosa).
Le climat, rude, ne présente de caractères méditerranéens qu'au voisinage de la côte, à la faveur d'une dépression qui s'ouvre entre le golfe de Vlorë, au sud, et la région centrale de Tirana, desservie par le port de Durrës. Les précipitations sont abondantes et hivernales.

Population
La population est estimée à 3,4 millions d'habitants [1998] (soit une densité de 118 h./km²) [estimation 1998], dont 95,1 % d'Albanais et 3,1 % de Grecs [1995]. Les ruraux représentent plus de 60 % de cette population [1998]. Les Albanais, musulmans à près de 65 % [1995], se partagent entre les sunnites majoritaires (80 %) et les bektachis (20 %). Plus de 20 % de la population se déclarent orthodoxes [1995] et près de 13 % catholiques [1995]. La population est caractérisée par une très forte croissance démographique et par sa jeunesse (la moyenne d'âge des Albanais est de 25 ans), situation exceptionnelle pour un pays européen. L'agglomération de Tirana, la capitale, compte 560 000 habitants [1997]. Il existe d'importantes colonies albanaises aux États-Unis, en Italie (Calabre et Sicile) et en Grèce, résultats d'une ancienne et très forte émigration. Il existe aussi d'importants foyers de population albanaise au Kosovo (Serbie) et en république de Macédoine.
 

korcare o ic fare

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ÉCONOMIE


L'Albanie est composée de deux régions: la Guéguérie au nord et la Tosquerie au sud. Bien que la plupart des gisements de cuivre et de chrome se trouvent dans cette partie septentrionale, la Guéguérie est la région la plus pauvre. Cette différence tient à la fois aux contraintes du milieu physique et à des choix politiques du régime communiste, qui a privilégié la Tosquerie. L'Albanie est un pays très agricole et rural. L'agriculture, qui constitue le principal support de l'économie nationale, représente ces dernières années 50 % du PIB et occupe plus de la moitié de la population. En 1997, des salariés d'entreprises en banqueroute ont regagné les villages pour s'assurer de quoi subsister. Elle privilégie les céréales, la vigne, l'olivier, le tabac et la betterave et est particulièrement développée dans la plaine littorale, qui, après les programmes d'assainissement de 1930 et de 1950, est devenue la région la plus fertile d'Albanie. Le secteur agricole a connu en 1993 une amorce de reprise après la distribution gratuite de petites parcelles aux paysans: cette action correspondait pour une part au démantèlement des anciennes coopératives. Mais cette privatisation a aussi provoqué un morcellement des exploitations (1,5 ha en moyenne) et, sur les hautes terres d'élevage du Nord, des problèmes de partage avec la revendication de rétrocession d'anciens propriétaires. En 1997, la production agricole s'est, malgré la crise, maintenue à un bon niveau et les exportations de fruits et d'olives ont repris.
L'économie albanaise a connu un quasi-effondrement en 1996 et 1997 lorsque plusieurs pyramides financières firent faillite et entraînèrent la ruine d'une centaine de milliers de petits épargnants floués à jamais.
Le secteur industriel, déjà extrêmement fragilisé (il ne représentait plus qu'environ 10 % du PIB à la fin de 1993) malgré un début de restructuration, a subi de plein fouet les effets de la crise de 1996-1997. L'appareil productif a pratiquement cessé de fonctionner dès le début des émeutes (à l'exception de certaines entreprises étrangères qui avaient décidé de s'organiser pour assurer leur sécurité) et la production industrielle a ainsi connu une baisse de plus de 20 %.
En dépit du délabrement du tissu économique et industriel, le gouvernement a introduit une libéralisation complète des prix, fermé des entreprises non rentables et stimulé l'investissement des capitaux étrangers qui atteignaient en 1997 26 millions de dollars contre 70 millions l'année précédente. Ces investissements ont essentiellement porté sur le secteur pétrolier, les minerais et les infrastructures. Durant ces dernières années, la survie économique de l'Albanie a dépendu essentiellement de l'aide internationale : opération Pélikan lancée par l'ONU et coordonnée par l'Italie, opération Phare lancée par l'Union européenne. La Banque mondiale a consacré pour sa part un soutien de 70 millions de dollars destinés au budget, à l'aménagement du port de Durrës et à l'assistance technique, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a investi un total de 79 millions d'euros (60 % au secteur privé et 40 % au secteur public), tandis que la Banque islamique de développement octroyait 5,2 millions de dollars pour un projet d'irrigation de 7 000 ha dans le Sud-Est (région de Fushë-Korçë). En mai 1998, le pays a obtenu du FMI un soutien financier à long terme en échange de la promesse de réformes et, en juin, le Club de Paris a effacé 50 % de la dette extérieure du pays. La Banque mondiale se prépare à verser une aide de 30 millions de dollars à l'Albanie pour compenser ses pertes de revenus dues à la crise du Kosovo, estimées à 154 millions de dollars.
Le gouvernement albanais s'est engagé dans la poursuite d'un plan de redressement financier et l'inflation qui avait atteint 40 % en 1997 est redescendue à 8,1 % en 1999 tandis que le taux de croissance atteignait 10 %.
Dans un mémorandum adressé à la mi-décembre 1998 au FMI, le gouvernement affirmait sa volonté de poursuivre les réformes structurelles engagées.
 

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HISTOIRE


Les Albanais descendent vraisemblablement des Illyriens, peuple indo-européen qui s'installa dans la région de la côte dalmate à la fin de l'âge du bronze. Le nom d'Albanoï apparaît pour la première fois au IIe siècle de notre ère, dans un texte du géographe Ptolémée. Ce nom réapparaît ensuite régulièrement, à partir du Xe siècle, sous la plume des chroniqueurs byzantins.
 

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L'Antiquité et le Moyen Âge


Le territoire actuel des Albanais, colonisé par les Grecs au VIIe siècle av. J.-C, passa sous la domination de Rome au IIe siècle av. J.-C. Après la partition de l'Empire romain en 395, le territoire albanais fit partie de l'Empire romain d'Orient. Par la suite, comme le reste des Balkans, il fut envahi aux IVe-VIe siècles par les Wisigoths, les Antes, les Lombards, les Avars, et enfin par les Slaves, qui s'établirent par vagues successives à partir de 580. Province de l'Empire byzantin jusqu'au IXe siècle, le pays est ensuite envahi par les Bulgares (IXe-XIe siècle), puis reconquis en 1018 par l'empereur Basile II. Au XIe siècle, l'Albanie excita les appétits des Normands. Le passage de la première croisade (1096) s'accompagna de grands ravages, mais trois expéditions normandes, entre 1107 et 1185, échouèrent.
En 1190, à la faveur de l'affaiblissement de l'Empire byzantin, ravagé par la quatrième croisade en 1204, se crée la principauté d'Albanie qui constitue le premier État albanais : la principauté, qui s'étend entre les fleuves Shkumbin et Drin, établit sa capitale à Krujë. Au XIIIe siècle, le roi de Sicile Charles Ier d'Anjou, frère de Saint Louis, débarque en Albanie où il proclame un éphémère royaume (1272). La domination angevine s'écroule en effet bientôt sous les attaques de l'Empire serbe d'Étienne Douchan (1331-1355), après la mort de qui le pays sombre dans l'anarchie. D'une mosaïque de petits États régis par des seigneurs albanais en conflit permanent entre eux, émergent alors deux principautés rivales : l'une à Durrës avec Charles Topia, l'autre à Shkodër (Shkodra) avec les princes Balsha.
 

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La conquête ottomane


À la fin du XVe siècle, l'Albanie est submergée par les Ottomans, en dépit d'une farouche résistance rassemblée derrière Gjergj Kastriot Skënderbeg (Georges Castriota Skanderbeg, v. 1403-1468). Pendant près d'un quart de siècle, ce héros national — salué par le pape Nicolas V du nom d'«athlète du Christ» — inflige de rudes défaites aux troupes turques, sans toutefois parvenir à les chasser. Après la mort de Skanderbeg l'Albanie retombe dans les déchirements féodaux, et le sultan Murat II achève de réduire cette citadelle avancée de la chrétienté.
L'histoire de l'Albanie sous l'occupation ottomane, du XVIe siècle jusqu'à 1912, est une succession de révoltes qui échouèrent toutes; les plus célèbres restent celle des Bushati à Shkodër (1796), et celle d'Ali Pacha de Tepelena (1822). Au cours des XVIe et XVIIe siècles, l'Albanie s'islamisa en grande partie, et fournit de nombreux soldats et fonctionnaires (notamment plusieurs vizirs et cinq grands vizirs) à l'Empire ottoman. Les raisons de ces conversions résidaient essentiellement dans le statut social et les intérêts économiques qui découlaient de la profession de foi en l'islam, mais résultaient aussi des jeux d'alliance entre les clans.
La guerre russo-turque de 1877-1878, conclue par le traité de San Stefano, provoque le réveil éclatant du sentiment national albanais. En effet, ce traité cède aux Puissances et à la Russie victorieuse des territoires conquis de l'Albanie : le Sud aux Grecs, le Nord aux Serbes et l'Est aux Bulgares. Face à ce démembrement, tandis que se prépare le congrès de Berlin (13 juin 1878), les représentants albanais des diverses communautés se réunissent à Prizren et décident de créer une ligue armée dans le but de défendre le pays et d'obtenir l'autonomie. Connue sous le nom de Ligue de Prizren, cette ligue fut détruite par les Turcs et les puissances européennes, mais elle fut une étape importante de la renaissance du sentiment national albanais.
 
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